Issus pour beaucoup des Furtifs, les textes ciselés du concert, politiquement très habité, traversent comme une lame les enjeux de notre époque. Au fil des morceaux, ils tissent la trame de ce renouement au vivant que Damasio appelle et que Péchin opère.
Récits, slams ou manifestes, tous deux nous poussent à sortir de nos résignations pour entrer avec eux dans la couleur.
« Être moins celui qui brûle que celle qui bruisse » et faire toucher du doigt et de la voix cette intuition : « s’il existe une éthique, en tant qu’être humain, c’est d’être digne de ce don sublime d’être vivant. Et d’en incarner, d’en déployer autant que faire se peut les puissances ».
Réunis sur scène, Damasio & Péchin portent le métal des mots et des notes au point d’incandescence, là où la voix devient liquide, et les sons des nappes subtiles de lave qui trouvent leur voie dans nos têtes et nos veines.
Le futur, c’est maintenant. Plus qu’un spectacle, une initiation au monde qui vient.