Bien connu des plateaux de théâtre de cinéma, Tchéky Karyo a une autre obsession : la musique. Derrière la voix puissante de Tchéky, « Les Bienveillants » quatre musiciens déterminés qui amènent leurs inspirations, de Bashung à PJ Harvey, de Ferré à Bowie, de Brel à Nick Cave.
Pas complètement rock, pas vraiment jazz, entre chanson et expérimentation, le disque « Angel’s confess » est un de ces ovnis qui traversent le ciel de la musique sans se soucier des routes déjà tracées. Hypnotique, chaque chanson y est mise en scène, ciselée comme un petit film à la dramaturgie vibratoire et sensuelle. Tchéky y avance avec ses convictions, son obsession du sacré, son funambulisme élégant, comme un passeur de mémoires doté d’une inlassable curiosité.